Petit à petit, le chantier progresse
Deux journées de chantier, l’aide de Pierre-Louis, le bilan de ce week-end pascal est très positif.
Nous n’avons pas commencé aux aurores pour ne pas trop déranger les voisins et le repos dominical a été respecté.
Le compresseur a bien servi.
La dalle de l’étable est presque complètement cassée et six voyages à la déchetterie ont permis d’évacuer les gravats.
Au salon j’ai fini de faire disparaitre les vieux enduits.
Casque, lunettes, masque, gants….
A droite sur la photo, ce n’est pas un squelette mais des restes de gousses d’ail et oignons entièrement desséchées.
Lundi midi nous avons mangé sur le chantier, c’est à dire dans le jardin, à l’ombre du hangar. Belle vue dégagée au nord, soleil, ciel bleu, douceur. Nous étions au calme, à la campagne. Des hirondelles passaient à proximité.
Christophe a brûlé les herbes de la cour au déherbeur thermique et passé le rotofil pour réduire l’ardeur des orties.
Un petit coup d’arrosoir sur les pieds de framboisiers. Ils ont tous repris sauf un. Chardon et liseron ont, eux aussi, bien repris et nécessitent des arrachages réguliers pour les contenir un peu.
Le four a retrouvé sa porte
Christophe a balayé l’intérieur du four à pain et trouvé dans le fond un ancien moule à gaufrettes. Un objet de plus à nettoyer, graisser…
La porte d’origine aura, elle aussi, besoin de réparation.
De mon côté je fais de temps à autre la petite main pour remplir la brouette des cailloux évacués de l’étable, et les stocker à la pluie, dans le jardin.
Avec le petit piqueur je casse des enduits à la chaux en piteux état et, comme à la maison, passe l’aspirateur…. sur la moquette de l’escalier!
Une toiture toute neuve!
Dix jours ont suffit à nos 2 couvreurs qui ont fait du très bon travail. Le beau temps a permis d’éviter de bâcher, ce qui aurait demandé temps et travail supplémentaire. A la fin de la semaine, le pare-pluie était posé et la pluie du week-end n’a eu aucune conséquence négative.
Tout à la main, à part le montage des palettes de tuiles sur le toit.
Le résultat est là! Du coup, j’ai l’impression que le chantier a avancé.
Les voisins apprécient aussi de voir la maison reprendre vie. Un bon chapeau est indispensable pour protéger le pisé de la pluie.
Du coup les tuiles d’époque des annexes paraissent en bien piteux état. Christophe prévoit pourtant de récupérer les tuiles de son futur atelier, mais peut-être choisirons-nous de mettre les mêmes tuiles neuves. Des Oméga 10 « vieux toit » d’Imérys.
Christophe s’est occupé du toit du hangar, fixant la tôle qui s’était détachée, certainement un jour de grand vent.
Une mauvaise surprise
La cheminée paraissait en bon état. Mais à y regarder de près, elle présentait d’énormes trous. Il a fallu la démonter de toute urgence pour que les couvreurs puissent travailler .
Christophe a fait tomber les briques à l’intérieur.
Il faudra la reconstruire.
Mais conséquence heureuse, suite à la chute des briques qui ont ébranlé la cheminée de l’ancienne cuisine, les parois rajoutées sont tombées d’elle-mêmes. Du travail en moins!