Les travaux de février
Petit à petit les enduits indésirables disparaissent, le pisé apparait.
Dans la petite pièce du fond, bien « propre », le déshumidificateur retire chaque jour 5l d’eau.
Les murs de l’ancienne cuisine sont à nu et Christophe commence à s’attaquer à l’étable.
Une fois la fenêtre métallique ôtée, le volet bois décoincé, la lumière pénètre dans la future cuisine. Christophe a déblayé le sol, évacué les saletés et commencé à enlever les planches de la mangeoire, les poteaux métalliques qui délimitaient l’emplacement des bêtes.Mais pour le moment, avec les barreaux aux fenêtres, la grisaille, la pièce ressemble plutôt à une prison. Ou, plus positif, à Fort Boyard, à cause des toile d’araignées qui décorent le plafond plancher en train de s’effondrer.
Christophe a profité du passage des garçons pour sortir du fenil les terres cuites bombées posées au-dessus de la pièce que nous croyions être le salon mais qui en fait servait de lieu de stockage des pommes de terre et des betteraves pour nourrir les animaux !
Les terres cuites (environ 28 m²) ont été descendues et sont maintenant stockées sur une palette, en attendant de décider de leur devenir.
Après plusieurs essais, comme il était impossible à déplacer, les enfants ont cassé et évacué l’abreuvoir en béton qui était dans la cour. Une vieille cuve de récupération de 1000l l’a remplacé sous la gouttière.
Le beau temps nous a aussi permis d’évacuer une bonne partie de la vigne vierge arrachée depuis plusieurs semaines, en l’apportant à la déchetterie. Elle sera ainsi revalorisée en compost au lieu d’être inutilement brûlée. Il reste encore le tas au milieu du potager, de quoi remplir 2 remorques, mais le déchargement peut se faire seul, plus facilement que l’évacuation des gravats. Ce sera une occupation pour la semaine à venir.